Résumés dans ce numéro* Inequality and inequity in healthcare utilizationin urban Nepal: a cross- sectional observationalstudy Inégalités et inéquités dans l’utilisation des soins de santé dans les zones urbaines du Népal: une étude transversale par observation

L’inégalité d’accès a des soins de santé de qualité est un défi politique majeur pour la santé dans de nombreux pays a revenu faible ou intermédiaire. La présente étude visait a identifier les principales sources d’inégalités dans l’utilisation des soins de santé, par le biais d’une enquête auprès des ménages vivant dans les zones urbaines du Népal. Une enquête transversale a été menée auprès de 9177 personnes résidant dans 1997 ménages de cinq municipalités de la Vallée du Katmandou, entre 2011 et 2012. L’indice de concentration a été calculé et on s’est servi d’une méthode de décomposition pour mesurer l’inégalité dans l’utilisation des soins de santé, ainsi que d’un indice de l’inégalité horizontale (HI) pour estimer les inégalités socio-économiques de l’utilisation des soins de santé.Les résultats ont montré une répartition significative en faveur des riches dans l’utilisation générale des soins de santé de l’ensemble des prestataires de services (Indice de concentration: 0,062, P < 0,001; HI: 0,029, P < 0,05) et des prestataires de services privés (Indice de concentration: 0,070, P < 0,001; HI: 0,030, P < 0,05). La probabilité d’utilisation générale des services de santé favorable aux riches est attribuable a des inégalités au niveau de la situation économique des ménages (contribution en pourcentage: 67,8%) et de la prévalence auto-déclarée des cas de maladies non transmissibles telles que l’hypertension (36,7%) et le diabète (14,4%).En dépit de la gratuité des services fournis par les prestataires de soins de santé publique, notre étude n’a relevé aucun indice tendant a prouver que les pauvres ont davantage recours aux services de santé publique (Indice de concentration: 0,041, P 1=4 0,094). Les interventions visant a réduire le fardeau économique des maladies les plus graves sur les ménages, associées a une meilleure gestion des établissements de santé publique, justifient le fait que les décideurs politiques leur portent une plus grande attention.